lundi 16 juillet 2012

Vienne

D'abord merci á tous pour vos commentaires. Et comme Maman Poivre l'a écrit, la moindre des choses c'est de répondre.
Mais avant ca, speciale dedicace á Charles et Virginie qui nous ont réservé une auberge de jeunesse sur Budapest depuis Hyeres. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? Voici donc un hommage á l'efficacité Olsthoorn:

Si au lieu de glander, toi tu préferes bosser
C'est á n'en pas douter, qu'Olsthoorn tu es bien né.
Quel déconneur ce Charles,  á neuf heures dans l'torchon.
A 10 heures quand c'est fete, qu'on s'amuse non de non!.

Oh belle Virginie, aux charmes les plus exquis,
Quel amant, quel mari tu as dedans ton lit.
Il est beau il est grand et puis quel gros... bosseur.
Qui toute ta vie durant t'entourera de fleurs.

Parce qu'en fleurs le Charles, et ben il s'y connait.
Et toi qui lis ces lignes il te faut savoir ca:
Que ce soit pivoines, orchidées, alstroemeria,

Le charlot, de ses mains, il sait tout faire pousser:
Si a ton tour ce soir, tu veux aimer ta belle
Offre lui un bouquet de Charles et de Carrel.

Aprés un coup de pub pareil j'espere que pour notre prochain voyage on aura droit aux tee-shirts respirants!

Venons en á toutes vos questions.

- A Muriel et Maman Poivre: oui le récit est écrit á quatre mains, selon les humeurs et l'inspiration. Pour ce qui est de le publier, on citera notre héro á tous les deux:
" On ne se bat pas dans l'espoir d'un succés,
Non, non, c'est bien plus beau lorsque c'est inutile."
Ce n'est néanmoins pas completement inutile. On prend plaisir á écrire et á lire vos réactions. Grace á vous ca existe suffisamment. Lá vous pouvez pleurer!

- A Maman Poivre: les deux choppes nous ont quittes a Vienne. Nous les délaissions trop souvent pour d'autres moins ventrues. Voila comment sont les hommes! La déception leur a donné pleinenment conscience. Elles se sont éveillées et savent désormais ce qu'est l'essence des choses: le soleil. A l'heure qu'il est, elles font route pour le sud de la France, loin de nous. Mais entre hommes et choppes rien est jamais tout á fait fini. Nous ne perdons pas espoir de les conquérir un jour de nouveau.
Le portrait dans la cuisine de Julia, c'est le portrait de son homme type. A l'évidence aucun de nous deux ne pouvait correspondre. Tant pis pour nous Julia et merci pour tes sourires.
- A Maman Poivre et Franou: vous connaissez Olivier, quel chaud lapin! Je dirais meme qu'il seme á tous vents.
Alors qu'il se baignait, en Dandhi, tout nu dans le Wlofgangsee, une créature de reve surgit soudain de derriere un rocher. D'aucun aurait put etre surpris. Mais Olivier, lui, en gentlemen averti, se mit au garde á vous. C'est que ces temps ci il est sensible le bougre! Et trés á cheval sur le reglement. La belle aux formes bien généreuses ne se désapointa pas non plus et , fixant le lascar dans toute sa virile expression elle lui décocha un "Hihihi, aber es ist sehr klein!". Fier d'ainsi émoustiller la donzelle hilare, le poivresque male en rut s'essaya a un " ich le bedich schön frolein". Au bord de l'asphyxie la dulcinée pachidermique perdit pied et chut dans une symphonie sur les eaux du Wolfgang. Le choc fut terrible. Et l'onde dévasta tout. A peine remise et le sourire encore aux levres, la créature se remit sur ses jambes. Elle jaugea rapidement les alentours. Plus de Poivre. Par un on ne sait quel miracle, la vague avait projeté le courageux amant sous le monstrueux céan de sa belle Pénélope.
Elle, ebétée se demanda ce qui avait bien pu se passer, ne vous voulant pas croire qu'un coit puisse etre aussi inoffensif. Lui, béat, le sourire en coin et titubant, rentra au campement, ravi et conquis par cette experience nouvelle. Il me confia en catimini que, dorénavant, il ne lancerait son concupiscent dévolu que sur des douces d'un quintal minimum!

- A Honorable Venerable: Mise a part Julia, c'est a croire que les autrichiennes s'ecartaient sur notre passage. Mais depuis on a vu les slovaques. Et la il est possible que nous revenions pour une étude anthropologique.


A Vienne, chacun son rythme. L' auberge de jeunesse est tellement agréable que nous y perdons volontier un peu de temps a ne rien faire. Comme d'habitude en fait!
La visite de la ville se fait chacun á son rythme. Le Poivre visitera longuement le Hofburg, autrement dit le palais impérial, ou vécurent entre autres l'impératrice Mawie Thewese, mewe de Mawie Antoinette, ou encowe le fameux couple Fwancois Joseph/Sissi, dont l'histoiwe womancéee a fait couler bien de l'encwe (et des lawmes). Nico pour sa part déambulera oisivement au hasard des rues. Il s'agit de ménager l'équipage. Deux autistes solitaires ca a besoin de... solitude. Mais pas trop non plus.
Le premier jour nous passons pas mal de temps a nous reposer et a mettre a jour le blog. Nous profitons également de la ville pour faire quelques courses pour les vélos: pompes, rustines et pneu pour Nico; compteur tout neuf pour Poivrot. Nous achetons des cartes. Et nous mangeons.
Nous resterons volontairement laconiques sur ce dernier point. Car s'il fallait réserver une part d'écriture proportionnelle au temps passé, nous ne ferions que parler de bouffe et de boisson. Que voulez-vous, il nous faut bien compenser nos petites -toutes petites- carrences! Sachez en tous cas que les pates et pizzas autrichiennes, c'est de la balle!
Ah si, une précision quand meme. Nous nous sommes rendus dans un café recommandé par maman Poivre: le Hawelka. C'est surtout le lieu qui vaut le détour: C'est en plein centre: dans une ruelle (Dorotheergasse) tendue entre les rues trés commerciales du centre ville et le palais impérial. La déco y est faite de vieilles affiches vraiment vieilles; pas ces faux trucs du genre affiche du spectacle de Toulouse-Lautrec qu'on voit de partout. On y boit une biere et quelques tartines du magasin d'en face.
On se ballade également á la fete forraine-fixe du coin. Espece d'immense foire du trone dans laquelle on trouve des maneges vieux et modernes. Grande roue, balancoire tournante autour d'un mat de 50 m de haut, carroussel tracté par des chevaux font partie des premiers. Schakers humains sur elastiques, rails, nacelles constituent les seconds.


Mercredi 11 juillet : 22km. Une fois faites les dernieres visites de la ville, nous enfourchons les vélos pour rallier la prochaine étape : Bratislava. Avant de partir, il nous faut simplement faire une petite halte dans une cycloboutique, histoire d'acheter un autre pneu pour Nico. Cela prend 5 minutes, étant bien conseillés par l'un des vendeurs, qui nous donnera en outre pas mal de conseils sur la suite du voyage.
Peut on repartir? Ben non : le Poivre vient de s'apercevoir qu'il a deux rayons cassés sur sa roue arriere. Il lui semblait bien que ca faisait glinding glinding quand il pédalait. On répare donc, et on se paie le luxe d'un nouveau pneu de marque pour "El Sylvio". Tout cela prend du temps, pendant lequel nous bavardons avec le sympathique vendeur. Alors que les préparatifs sont enfin terminés, celui ci nous propose de nous accompagner a vélo hors de la ville. Il a fini sa journée et habite sur le chemin que nous devons emprunter, nous acceptons donc l'invitation. Reconnaissants, on lui propose : "Et si on t'invitait a boire une choppe?" Le lascard aquiesce et nous dirige vers un bar correcte en bordure du Danube. Devant nos 3 litres de biere, on papote, on devise, on s'anglicise, tant et si bien qu'a la fin il est deja 8h passées. Qu'á cela ne tienne, le compere nous offre l'hospitalité.



Stefan, car c'est de lui qu'il s'agit, habite une petite villa avec son fere et un un de leurs amis, tous des cyclovoyageurs passionés. La tante est plantée dans le jardin, la table dressée, les convives installés, une longue soirée est sur le point de commencer. Ces trois phénomenes qui nous hebergent impressionnent par leur culture générale, laissant penser que nombre de débats ont déja eu lieu ici. Nous posons beaucoup de questions, nous concentrant de plus en plus difficilement pour comprendre les réponses. C'est qu'a la fin il est deja 2h du matin! Allez Mawie Thewese c'est le moment d'aller se coucher lá dis donc!

2 commentaires:

  1. Et à part le Hofburg, vous avez pas remarqué des bâtiments? Y'en a quand même des tonnes à Vienne?
    Lesquels t'ont plu Nico?

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  2. Pas de temps de regarder les batiments! Ils ont trop de choppes à vider avec leurs nouvx cyclocopains!!!
    Flow

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